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Plongez dans l’actualité, les infos, de l’époque du costume porté : 1930.

 

 

Une histoire de Peinture … (fiction)

 
 
 
 

Maïwenn : l’élégance intemporelle du pays d’Auray.

À 31 ans, Maïwenn illumine Pluvigner de son élégance discrète. Originaire de Pontivy et animatrice enfance-jeunesse, elle porte fièrement l’héritage du pays d’Auray. En août 2018, son parcours a pris une tournure marquante lorsqu’elle a représenté le cercle Festerion ar Brug de Pluneret au Festival des fêtes d’Arvor. Couronnée deuxième demoiselle d’honneur, elle s’est inscrite dans cette longue tradition qui allie grâce, fierté et transmission.

Les costumes qu’elle revêt, tous deux issus de la fameuse « mode à châle », racontent à eux seuls un pan de l’histoire bretonne. L’un, daté de 1925, l’autre des années 1930, étaient autrefois réservés aux grandes cérémonies : mariages, pardons, moments de célébration collective. Toutes les pièces qu’elle arbore sont d’époque, à l’exception de la coiffe et du tablier de 1925, soigneusement reconstitués.

 

La mode bretonne, fidèle reflet des influences parisiennes, a évolué avec son temps. Après la Première Guerre mondiale, les robes raccourcissent, dévoilant d’abord les chevilles, puis les mollets, accompagnées de bas noirs ou chairs. La robe en mérinos de Maïwenn se distingue par sa coupe ajustée au buste et son absence de velours apparent, caché sous l’élégant châle. L’ouverture se fait par crochets ou lacets, tandis que les manches et le bas de la robe s’ornent de velours, signature incontournable de l’époque.

Le tablier, pièce maîtresse de l’ensemble, n’a pas connu de bouleversement. Ajusté à la taille et fermement maintenu par une ceinture couvrant les trois quarts du buste, il se noue discrètement à l’avant, sous une petite bavette arrêtée juste sous la poitrine. Jadis plus court que la robe, il s’allonge progressivement jusqu’à en épouser la longueur. Souvent confectionnés en soie, satin ou velours, ces tabliers sont de véritables écrins de raffinement.

 

Maïwenn conserve une affection particulière pour deux d’entre eux. Le premier, conçu en 2017 par Céline Le Belz, est une pièce unique : en velours bleu nuit, il déploie des broderies délicates de roses, de muguet et d’œillets, reliés par un fil d’or. Offert à Lauriane Martinet, Reine d’Arvor 2016, il incarne l’excellence contemporaine de l’art textile. Le second, authentique des années 1930, a appartenu à la mère de Jean Guého. Porté aujourd’hui par Maïwenn, il ne se contente pas d’habiller : il raconte, avec émotion, une mémoire vivante.

Par ses costumes, Maïwenn se fait témoin et ambassadrice d’une élégance intemporelle, celle qui relie hier à aujourd’hui et confère au pays d’Auray tout son éclat.

Juillet 2023


 
 
 
 
 
 
 
 
 
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