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Anjela DUVAL lu par Yann-Fañch Kemener

 

Añjela Duval, née le 3 avril 1905 au Vieux-Marché (dans les Côtes-du-Nord), et morte le 7 novembre 1981 à Lannion (Côtes-du-Nord), est une poète de langue bretonne contemporaine figure emblématique du Trégor.

 

Éloïse, entre danse, costume et héritage breton

Originaire de Lanrodec, en Bretagne, Éloïse a grandi entre Guingamp et Saint-Brieuc, dans une famille où la culture bretonne fait partie du paysage quotidien. Étudiante en alternance dans une étude de commissaires de justice à Lannion, elle termine sa troisième année de BUT Carrières juridiques à Saint-Malo. En août 2024, elle a remporté le concours de danse Trégor lors d’une édition exceptionnelle à la Saint-Loup, reportée de l’année précédente à cause de la tempête Ciaran. Un titre court mais intense, dont elle garde un souvenir fort.




 

Éloïse porte ici un costume de trégorroise des années 1920, reconstitué par le cercle de Guingamp. Il comprend une coiffe toukenn brodée, reconnaissable à ses ailes longues et sa petite poche, un korfenn noir à col carré, une jupe asymétrique décorée de boutons, un tablier en velours fleuri et un châle rouge brodé. Elle complète cette tenue élégante avec un collier de perles et des boucles d’oreilles blanches. Ce costume, qu’elle a enfilé pour la première fois lors de Tradi’Deiz en 2022, est devenu son favori. Elle apprécie autant son esthétique que ce qu’il incarne : la sobriété raffinée du Trégor.



 
 

Sa passion pour la danse est née à 5 ans, en voyant un cercle défiler pendant une course cycliste. L’année suivante, elle intègre le cercle enfants de Châtelaudren-Plouagat, où elle découvre ses premières coiffes et ses premières scènes. Depuis 2017, elle évolue au sein du cercle Kroaz Hent Gwengamp, où elle est passée des ados aux adultes avec enthousiasme. La Saint-Loup et son fameux challenge de la dérobée restent pour elle des temps forts, autant artistiques qu’émotionnels.


 

Depuis 2024, elle suit des cours de caisse claire au bagad de Bourbriac, rejoignant son père et son frère, tous deux sonneurs de bombarde. Elle a choisi la caisse claire pour marquer sa singularité, tout en participant à la dynamique musicale familiale. Elle prépare son premier concours avec le bagadig en février prochain, à Vannes, avec l’envie simple de jouer et de partager un bon moment.


Éloïse est aussi attachée à la langue bretonne, dont elle a appris quelques mots auprès de ses grands-parents maternels. Et même si ses parents ne l’ont jamais poussée, leur rencontre en fest-noz et leur ancrage dans la culture bretonne ont sans doute semé en elle la graine d’une passion qui, aujourd’hui, s’épanouit pleinement.

Octobre 2024

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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