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Léa, éclat d’Elliant et Reine de Cornouaille 2024.

À 24 ans, Léa, jeune infirmière originaire de Quimper et installée à Elliant, a vu sa passion pour la culture bretonne couronnée d’un titre prestigieux : celui de Reine de Cornouaille 2024. Membre du cercle Ar Vro Melenig d’Elliant depuis l’âge de 8 ans, elle incarne aujourd’hui l’élégance et la fierté de son terroir.

Son costume de mariage, reconstitution inspirée des années 1920, est profondément ancré dans l’histoire familiale. Conçu à partir de deux modèles ayant appartenu à son arrière-grand-mère, il est le fruit d’un travail minutieux mené avec sa grande tante, qui lui a transmis l’art de la broderie. Ensemble, elles ont façonné un motif unique, mêlant tradition et créativité. Les manches et le corselet, en velours brodé de perles de jais et de rocailles, se terminent par de fines dentelles, tandis que la jupe en satin se pare d’une large bande de velours.

 

À l’occasion de son couronnement, un tablier inédit a vu le jour : en satin de soie, orné de perles dorées et de cannetille, il s’inspire d’une pièce d’époque confiée anonymement lors d’une exposition locale. Ce geste inattendu a enrichi le patrimoine du cercle et conféré à la tenue une dimension patrimoniale supplémentaire.

La livrée, confectionnée par son cavalier Ewenn en fleurs de cire d’abeille blanchie, s’inspire d’un mariage familial de 1921. De petits bouquets fixés au bas de la jupe rappellent également un autre mariage d’Elliant, reliant ainsi l’ensemble aux souvenirs collectifs de la commune. La couronne de cire, symbole de son couronnement, parachève l’élégance de l’ensemble.




 
 

À ces pièces s’ajoutent des bijoux chargés d’émotion : une montre ayant appartenu à son arrière-grand-mère, une croix offerte par sa grande tante, et une broche en or reçue pour marquer son titre de Reine de Cornouaille.

Pour Léa, ce costume est bien plus qu’un habit d’apparat. Il est un fil tendu entre passé et présent, entre héritage familial et mémoire collective. Lors de l’élection, elle a présenté un dossier sur les infirmières de la Première Guerre mondiale, en lien avec la maison de Calan à Elliant, autrefois lieu de convalescence. Ce projet, à l’image de sa démarche, tisse ensemble patrimoine, histoire et engagement personnel.


 

Danseuse depuis l’enfance, Léa aime particulièrement les gavottes festives, qu’elle danse avec énergie dans les festoù-noz. Si elle ne parle pas breton, elle en incarne pourtant l’âme vivante, à travers ses pas, son costume et le lien indéfectible qu’elle entretient avec son territoire et sa famille.

Octobre 2024

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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