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Plongez dans l’actualité, les infos, de l’époque du personnage : 1902

 
 
 

Lisa, l’élégance bigoudène en héritage.

Native du Guilvinec et installée à Plomeur, Lisa est infirmière, mais c’est son engagement dans la culture bretonne qui l’a propulsée sous les projecteurs. En 2018, elle est couronnée Reine des Brodeuses, perpétuant une tradition familiale déjà honorée par sa mère et ses cousines. Membre du cercle celtique Ar Vro Vigoudenn de Pont-l’Abbé depuis l’âge de huit ans, elle danse avec une fierté intacte, vêtue du costume bigouden de 1900, minutieusement reconstitué par sa mère et sa grand-mère.

Le costume qu’elle arbore allie sobriété et raffinement. Sur sa tête, la coiffe blanche finement brodée illumine son visage. Elle surplombe un gilet en velours noir, sobre et élégant, qui s’accorde à la jupe en drap de laine bordée de velours. Un tablier en moire noire vient compléter la silhouette, rehaussé par une cocarde et des lacets de moire ornés de perles de jais. Ces pièces, déjà portées par les femmes de sa famille lorsqu’elles faisaient partie du cercle, portent en elles la mémoire de plusieurs générations.


 
 

Pour Lisa, ce costume est bien plus qu’une parure. Elle aime sa sobriété, sa manière subtile de jouer avec la lumière et d’exprimer l’élégance sans artifice. Un souvenir l’émeut particulièrement : le jour où elle l’a revêtu pour le défilé de sa fille Apolline, en juillet 2020. Un moment suspendu, où le costume est devenu trait d’union entre mère et fille, reliant passé et avenir dans un même geste.

Chaque couture, chaque broderie raconte ainsi une histoire familiale. À travers ses pas de danse, Lisa célèbre non seulement la richesse de la culture bigoudène, mais aussi cet héritage transmis de mère en fille, de cousine à cousine. Elle incarne une tradition vivante, faite de gestes répétés et de souvenirs partagés.

 

Au-delà de son métier d’infirmière, c’est dans la danse qu’elle trouve son équilibre. Porter ce costume, c’est renouer avec ses racines, donner vie à une mémoire collective et familiale. Chaque mouvement devient une prière muette, chaque éclat de jais une étincelle de continuité.

Pour Lisa, l’histoire n’est pas figée : elle se danse, se brode, se transmet. Elle incarne avec grâce et élégance l’esprit bigouden, ajoutant à son tour une page à cette saga familiale et culturelle.

Août 2023

 

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